Le parti pris des medias
L'une des raisons pour laquelle j'ai ouvert ce blogue, c'est à cause du parti pris des medias que les gens lisent pourtant comme si c'était une source d'information neutre.
Récemment le DGE a annoncé qu'il allait se pencher sur les dépenses liées à la "caravane du gel" (ici). Mais alors pour ne pas faire de même avec les dépenses de certains médias ??!!
Ce matin je faisais mon tour des articles liés à la campagne et j'ai remarqué une publicité Google traitant d'André Boisclair. Je clique sur le lien et je me retrouve sur le site de Cyberpresse, le site d'information détenu par Gesca et lié au quotidien La Presse. Et chez La Presse et Gesca personne ne s'est jamais caché des penchants Libéraux de la firme et c'est, parait-il, un critère de sélection à l'embauche.
Alors si on considère ce parti pris ainsi que les campagnes publicitaires comme celle-ci (ci-dessus) soi-disant pour permettre aux citoyens de mieux voter (haha) alors que la source d'information a un biais, on dirait qu'on a un sérieux cas pour le DGE, plus sérieux que la caravane du gel.
5 commentaires:
Les principaux grands quotidiens affichent souvent leur position politique, à savoir quel parti et quel chef ils appuient lors d'une campagne électorale (et c'est leur droit puisque ce sont des entreprises privées...). Je ne suis toutefois pas tellement en accord avec cette approche étant donné l'influence MAJEURE qu'ils ont sur l'opinion publique.
Pour cette même raison, un journaliste, selon l'éthique professionnelle, SE DOIT D'ÊTRE O-B-J-E-C-T-I-F et n'a que pour mandat de relater les faits, les faits, les faits (tel qu'enseigné dans nos universités!). De là le rôle CRUCIAL des éditorialistes pour le bénéfice des propriétaires de médias. Nous ne pouvons donc pas reprocher à ces professionnels de faire leur travail (en supposant bien évidemment qu'ils le fassent bien!) puisqu'ils sont mandatés de refléter l'opinion du JOURNAL (et non pas la leur). Par contre (et ceci est sans doute voulu) peu de gens font la distinction entre les deux. Dans les quotidiens anglophones, le nom de l'éditorialiste n'est JAMAIS écrit et il est donc très clair qu'il s'agit de l'opinion du journal. Nos journaux francophones devraient donc selon moi leur emboîter le pas.
Je suis aussi d'avis, à en lire La Presse régulièrement, et ceci a davantage d'importance que le phénomène de confusion (éditorialiste/journaliste), que l'objectivité n'est plus de mise dans les articles de nouvelles et que nos journalistes glissent dangereusement vers une forme d'éditorialisme soigneusement déguisé en nouvelle... Prenez le dernier sondage, notez qu'il a été effectué AVANT qu'André Boisclair ne présente la plate-forme du PQ, et que ce sondage a été effectué auprès de 500 personnes SEULEMENT (alors que 1000 est davantage précis). Comment expliquer alors les propos de plusieurs journalistes à savoir que les prises de paroles en public d'André Boisclair n'ont pas d'impact sur la population (lire Vincent Marissal à ce sujet) alors que le sondage a été réalisé en début de campagne ?
Voilà un bel exemple de tricherie et de manipulation subtile de l'opinion publique. Je me réserve d'employer le terme propagande ici, mais «si la tendance se maintient» c'est ce que je serai forcée de constater. DANGER...
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